En se promenant dans les ruelles de la Croisée, Altaïr passa dans la colorée et parfumée ruelle des herboristes. S'arrètant à une échoppe afin d'y acheter quelques herbes de soin et un antidote contre le poison, il se fit interpeler par un jeune homme: "Héla, voyageur! Tu recherches un travail?" Les poches du prètre sont encore pleine depuis sa quète de la veille, mais il est encore tôt dans la journée et un peu d'exercice ne lui fera pas de mal..L'homme vous explique:"Ma soeur se marie demain et j'ai promis de lui faire un beau bouquet. Seulement voilà, il me manque une Fleur de Soleil, la fleur centrale du bouquet, c'est sa préférée, et mon fournisseur et au lit, il s'est fait attaqué par des gnomes maléfiques. En entendant le mot gnome, l'esprit du prètre d'Elbereth est échauffé. QUe des créatures du démon aient osé s'aventurer sur les terres des Hommes était suffisant...Il accepta la quète. Avant son départ, l'homme au bouquet lui parla de sa récompense: "De la poudre de carry? dit le prètre. "C'est une drogue pour certains peuples. Elle leur échauffe l'esprit mais quand l'effet s'estompe elle les laisse moroses et tristes..."
Laissant la croisée derrière lui, Altaïr se dirigea donc vers l'Est. Coupant à travers champs, il fut surpris lorsque une lame vint s'enfoncer dans son dos et le progeta en avant. Les yeux pleins de rage, le prètre se releva et, se retournant, il reconnut les deux gnomes de l'histoire du fleuriste.
"Donne ton or ou meurs!" cria l'un des deux gnomes. SOuriant pour lui même, le prètre sortit sa lame de son fourreau. D'une main, il la tint devant lui pour parer un éventuel assaut. De l'autre, il adressa une prière à sa déesse des étoiles. Pendant ce temps, les deux gnomes étaient passé à l'assaut, l'un attaquant par la droite, l'autre par la gauche. Mais quelle ne fut pas leur surprise lorsque leurs lames se heurtèrent au bouclier du prètre. C'est cet instant qu'Altaïr choisit pour passer à l'attaque. Achevant sa prière, une lame de lumière vint frapper le premier gnome et lui arracha le bras à partir de l'épaule. Hurlant de douleur, la créature se jeta à corps perdu sur le prètre, qui, d'une esquive, se retrouva dans le dos de son ennemi. "Tu es une pauvre créature égarée sur un chemin ténébreux. Malheureusement, il n'y a pas dans ce monde de place pour les ténèbres." Sa lame s'abbatit dans le dos du gnome, qui après quelques pas chancelant, alla s'effondrer aux pieds de son frère encore debout et tremblant. Voyant ainsi mourir son frère gnome, il sortit une lame dans chacune de ses mains et courut vers le demi-elfe. "Alors toi aussi..., murmura le prètre".
Plantant son sabre dans le sol, il invoqua une autre lame de lumière, qui, cette fois, manqua sa cible. Surpris, il fut atteint par le gnome à la cuisse. La situation tournait mal, il fallait qu'il en finisse. Reprenant son sabre, il se remit en garde. Lorsque le gnome revint à la charge pour le tuer, Altaïr évita le coups et fit passer sa lame sous la gorge de son ennemi, le décapitant. Adressant une prière aux esprits de ce lieu pour avoir ainsi souillé leur lieu de repos, il reprit sa route. Son épaule le faisait souffrir, mais il avait réussi à retirer la lame et à y appliquer un soin. Quand à sa cuisse, un sort de soin suffit à refermer l'entaille. Arrivant aux collines, Altaïr vit un chariot garé sur le coté du sentier. S'approchant de la colline, il fut accueilli par une boule de feu, qu'il évita de justesse. Un homme, élémentaliste de toute évidence, montait la garde au sommet de la colline. A ses pieds, un sac dont s'échappait une douce fragrance vanillée. Des fleurs de Soleil! se dit le prètre.. Faisant le tour de la colline, le prètre rencontra celui qui effectuait la cueillette. Faible guerrier, l'homme sans expérience le chargea de face. Une lame de lumière et un coups de sabre plus tard, il baignait dans son sang qui se répandaient sur les collines verdoyantes... Attiré par le bruit de la bataille, le mage fut une autre affaire. Levant son bouclier in extremis, Altaïr faillit se faire bruler vif. Le mage connaissait ses sorts. Aussi, il bombarda le bouclier du prètre. Sentant ses forces faiblir, Altaïr tenta le tout pour le tout et chargea vers son ennemi. Le mage ne portait qu'un baton, aussi il fut facile de le désarmer. Mais plus difficile, il fallut affronter son bouclier de flammes ardentes. Reculant d'un pas, le demi elfe concentra les dernières forces qui lui restaient et trancha. Le bouclier rencontrant un corps à bruler, effectua son rôle et brula les avants bras du prètre. Malgré la douleur, le prètre parvint à trancher le corps de son ennemi...
Essouflé et tiraillé par le douleur, Altaïr s'effondra dans l'herbe quelques mètres plus loin. Se redressant péniblement, il examina ses blessures. Ses bras le faisaient horriblement souffrir, mais il entreprit de les soigner. Après près d'une heure d'efforts et l'utilisation de tous ses sorts de soin. La douleur n'était plus qu'une chaleur désagréable.
Montant sur la colline, Altaïr rammassa le sac de fleurs et retourna vers la ville. Faisant le chemin inverse, Il fut surpris lorsqu'il vit une étrange créature lui tomber dessus alors qu'il passait sous un arbre. Bleu sombre, une couleuvre était tombé. Faible et affamé, Altaïr lui donna un bout de viande séchée qui lui restait au fond de son sac. Rassasiée, le serpent entra dans sa poche, s'y enroula et ne voulut pas en sortir. Altaïr avait un nouveau compagnon de voyaage... Retournant en ville, il livra sn commanditaire qui en plus du sac de poudre lui acheta le reste des fleurs pour un très bon prix. Ensuite, Altaïr rentourna à l'auberge où il ne souhaitait qu'une chose, manger une tranche de lard rôti derrière une choppe de cidre et retrouver son lit...