" Quel est la ville la plus prrroche Gildas? "Demandais-je tout en me levant. Le jour se levait, et malgré tout la cabane restait sombre.
" Hum, sa doit êtle la cloisée des hasalds, si jme tlompe po. Si tu veux y aller, va falloil malcher pendant, hum, tlois jouls et vels l'ouest, si je tlompe po.
- Trrrois jourrrs... cela ne me ferrra pas de mal, j'ai besion de marrrcher.
- Mais , sauf si jme tlompe, poul tlois joul, va te falloil des ptits tlucs
- Pourrr surrr, et ces trrrucs s'apellent "poulets morts".
- Et un manteau, spa avec ta lobe que tu vas lesister au floid, même si ta une foulule."
Il me tendit ce qui etait plus un drap en lambeau qu'un manteau, et trois de ses poulets.
" Merci " Dis-je, puis je pris les poulets que je mis dans un baluchon, aussi de Gildas,et posai pret de moi le manteau.
" Tu n'as pas de mal à te séparrrer de tes poulets, et en plus pourrr qu'il soit mangé?
- Non, clevé pour clevé, autant qu'ils selvent encole, et pi faut utilisé les choses le plus qu'on peut non? De toute façon, on poula pas les faile revivle et les vivants mange ce qui est molt, alols... O pi c'est que des poulets.
- Merrrci Gildas, merrrci beacoup"
Je m'habillai puis m'enroulai dans son manteau, ensuite j'ouvris la porte, un vent encore tout ensommeilé entra... espéront que la nature ne se réveille pas de mauvaise humeur... Cette brise finissat de me réveiller, il fallait que je parte.
" A jamais je pense, tu aurrras été l'arrrgréable compagnon d'un moment, mais il n'y a pas beaucoup de chance pourrr que cela soit plus qu'un moment. "
Il me regardait avec un sourire plein d'intélligence, il n'avait pas bougé depuis que je m'ètais réveillé, on aurait dit une sculpture vivante... A par l'accent, il a tout du sage...
" Allez, barre toi, tu vas me faile pleuler... bon voyage sultout."
Je sortis, le soleil en se levant fesait mille reflet sur une neige de perle, accompagnant un profond silence qui m'envoutait... Excepté l'absence de femme, la vie de Gildas a toutes les beautées... Je pris la direction de l'ouest et partis le soleil dans mon dos.
La nuit avait été agréable. Je l'avais craint plein de seisme, je n'avais eu que des chants. Une douceur avait remplit mon corps... Sombré, ce coupé du monde, renaitre, le sommeil est si proche de la mort... Je l'avais redécouvert, et avec lui j'avais redécouvert le plaisir. Une joix interne que je gardais secrètement pour moi m'avait envahit. Mon pas se fesait plus rapide, plus légé. Le voyage allait être agréable, je le sentais.
Il me fallut trois jours, comme Gildas l'avait prévue. Lorsque j'entrais dans la ville, il fesait nuit. Quelque Torche crépitant éclairait des rues désertes et fesait une maigre résistance à la nuit, un silence de cimetierre maitrisait le bourg, on aurait dit une ville fantome. Malgré la faible lumière, il m'etait possible de voir que la ville ne connaissait pas les problemes d'argents... Elle doit se situer au carrefour de grande ville, et profite donc des marchandises et des marchands qui font le voyage... L'atmosphère de mort me rendait tout souriant, je me sentais dans mon élément.
Ce bonheur se brisa lorsque des pas vinrent a toute vitesse dans ma direction. Craignant une attaque, je me retourne et me prepare a recevoir mon adversaire, la main noir de pouvoir funèbre. Les pas se rapproche, je recule de quelque pas... il faut que la torche l'éclair, sinon je ne pourrais jamais le frapper correctement, contrairement à lui qui me voit...
Les pas se rapproche, rapproche, il me semble que la personne va surgir
lorsque, subitement, il s'arrète. Une jeune femme sort de l'ombre, tout haletant.
" Aidez moi je vous en supplie, un voleur m'a dérobé ma pauvre fortune. Il s'est enfuit quand je me suis mise à crier mais il n'a pas lâché son butin! S'il vous plaît aidez moi."
Je dissipais mon pouvoir, l'energie noir s'évapora et se fonda avec les ombres, puis je m'avançais jusqu'a elle.
" Et en quoi cela me concerrrne-t-il ? Cette ville ne doit pas manquer de garrrdes et autrrre menbrrre de l'orrrdre et de la justice, je fais errreurrr?
- C'est qu'il sont trop loin! Et vous semblez puissant, s'il vous plait, aidez-moi!
- Je vous rrremerrcies du compliment, mais je vous rrrépete, pourrrquoi ferrrais-je cela?"
Son visage se baissa, elle semblait jeune, et pauvre, peut etre une catin,
ses habits etait sales, et déchiré par endroit. De même, le visage etait loin d'être propre. Elle respirait fortement pour reprendre son souffle, ce qui mettait en avant sa poitrine, sans quel l'est voulue... Elle ne manque pas de charme, mais je ne suis pas ici pour le sexe, et de toute facon, je suis encore fatigué de cette marche... Sa tête se releva avec violence.
" Et si je vous offre le gite et le couvert? Vous semblez être arriver il y a peu, et vous ne devez pas avoir beaucoup d'argent!" Dit-elle déterminé, sur d'avoir trouvé un point qui me toucherait, elle ne se trompait pas.
" Vu comme sa, c'est entendue. Je vais le cherrrcher votre voleurrr, et vous rrramenez votre arrrgent. Parrr où est-il parrrtie?
- Venez avec moi, je vais vous montrer."
Elle marcha, je la suivis. Malgré quel fut essouflé, elle avançait avec rapidité, sans le moinde mal... Habitué a l'effort... Nous arrivames dans une ruelle, entre deux batiment, l'odeur me confirma sa profession. Elle me prit ma main et la sera, cherchant à se rassurer, craignant le retour du voleur.
"Vous voyez, il est partie dans se sens la, puis a trébuché sur ce morceau de bois, la bas, et enfin a tourné dans la rue, la deuxieme.
Et tout en me disant cela, elle me montrat du doigt ce qu'elle m'indiquait . J'allais jusqu'au morceau de bois et me baissais. Le voleur s'etait déchiré la peau, il y avait du sang sur le bois... Je n'ai pas d'arme, autant l'utilisé jusqu'au bout, ce morceau de bois... Je pris le morceau et me relevais.
" Bon, attendez moi ici, je serrrais de rrretourrr rrrapidement je pense. "
Je partis donc dans la ruelle que m'avait indiqué la femme...J'ai oublié de lui demandé son nom... Elle était longue, parallèle a l'une des grandes rue de la ville, bien plus deserte et plus noir que la nuit en foret. Pourtant une lumiere isolée continuait de montrer l'existence d'une vie et m'attirait à la maniere d'un aimant.
Je rentrais dans quelque chose de mou, et cette chose fit un cri de douleur. C'etait donc vivant.
" Non, mé vous pouvez pas faire attention!
- Excusez moi, mais je ne suis pas capable de voir dans le noir, et vous étiez si silencieux.
- T'emmerde d'abord! pas d'excuse, on bouscule pas les pauvres comme sa!
- Plutot que de fairrre votrrre rrrevolution, vous avez vu quelqu'un filer par cette rrrue et si oui, par où?
- Oui, mé pourquoi j'te dirais où d'abord?
- Parrrce que sinon vous ne sentirez plus jamais vous faire bousculer." Il glouça, son regard cessa subitement de me fixer.
" Tu veux dire que... que... ok ok, il a foncé, enfin marcher vite, il semblait bléssé, et a tourné a gauche un peu apres la lumière.
- Merrrci, je savais que l'on allait s'aimé. D'ailleur, la lumièrrre, qu'est-ce?
- Je sais pas"
Je le quittai ... Souvent, ce qui apparait beau de loin, n'est beau que si l'on reste loin, cela a l'air d'être le cas de cette ville. Elle finira sous le feu d'une belle révolution, et cela sera magnifique!... Une révolution, m'arrêté si tout est changé, tout changé...Encore ces étranges pensé... Je me secouais la tête et continuai mon chemin. Arrivé à la lumière, j'entrais, poussé par une curiosité qui me tourmentait. L'endroit ne contenait qu'une seul piece, la lumière venait de cinq chandelle, disposé aux extrémité d'un pentacle desiné sur le sol. A coté du pentacle se trouvait un mage dont la robe était déchiré, et dont la couleur de cette dernière etait celle de son sang coulant sur le sol... Une invocation qui a raté a mon avis... Au centre du pentacle se trouvait un Fungus. Sautillant sur place, il ne m'avait pas encore remarqué, j'avais l'avantage...Transformé ce cretin de mage en serviteur? non l'invocation serait trop longue, le fungus me remarquerait, et je serais bien embèté; à moin que... Le fungus se retourna, me vit et me sauta dessus.
Je saute en arrière, évitant de me faire mordre au torse, mais cela ne l'empèche pas de me m'attraper la jambe gauche et de la mordre avec toute sa force. Je bascule sous la douleur, ses crocs se sont lourdement enfoncé dans ma cuisse. A terre je le frappe avec le bout de bois, mais il ne semble rien sentir, et ne demord pas... Souffrance, il faut une solution, a ma droite, une poutre de d'argile!... Je balance ma jambe ,et le fungus avec, sur la poutre qui s'éffondre sous le chocs et nous écrase, le fungus et ma jambe... La tu lache salop!... Je retire ma jambe, mais la douleur est elle que je dois m'aidé de mes bras... Je me suis bien abimé... Le Fungus lui est assomé, je me traine jusqu'a lui, pose ma main contre son corps: "toucher du cadavre" . Sa peau prend une teinte pourrit, et son corps s'éffondre, laissé sa petite ame partir et retourner dans le néant... Sa va deja mieux, utilisé jusqu'au bout...J'arrive a me lever!... J'y etais arrivé, mais avec quel difficulté! Ma jambe me fesait toujours mal malgré le toucher du cadavre.
J'ai regardé autour de moi, espérant trouvé quelque objet utile. La pièce etait vide si on exceptait les deux cadavres... Et une dague!... Elle etait a coté du mage, je la pris , ainsi qu'une bougie, et repartis, laissant le maitre et le dominant pourrir ensemble.
Je ne tardais pas à trouver le fameux tournant, aidé de ma bougie, je savais desormais où j'allais. Je pris la direction que m'avait dit le vieillard, lui fesant confiance... La peur avec un lache dit tout... Et ,au bout de quelque pas, je vis a ma droite une petite maison d'où emanait des hoquets de souffrance. J'eteignis ma bougie... Si j'en ai besion d'autre, je retournerai dans la pièce au pentacle... Puis ouvrit lentement la porte.
Je vis alors une silhouette assise sur un banc, empoignant sa jambe de la main gauche, et tirant des echardes de la main droite de celle-ci. A coté de lui, plusieur pièce d'or déposé en vrac. Il avait le souffle coupé, et ne cessait de perdre le fil de sa respiration, apparament, il avait fait un effort. J'incantais en silence "etreinte du cadavre" et entrais dans la salle:
" Tu semble bien fatiguer.
- Qui êtes-vous?
- L'effort qui t'as tant fatiguer, serait-ce le vole?
Il se lève, empoigne un objet a coté de lui avec sa main droite qui en se choquant a la table fait un bruit de metal et... se fait emprisonné dans mes mains "Etreinte du cadavre"... De justesse, le sort allait partir... Je m'approche de lui, tourne autour de lui, et m'arrête en face de ce qui me semble être son coup. Puis je sors ma dague, et la plante, frappant un endroit precis instinctivement, comme un rèflexe. Un bruit de vertèbre qui se sépare me fait sursauter. Sa tête tombe sur le coté, comme un objet qui est la par érreur, et que l'on aurait collé au reste du corps pour s'amusé... Ce n'est pas du au hasard, j'ai frappé a un endroit precis, c'etait un aquis, une methode que j'ai assimilé au point de l'automatisé...
Je pris les pièces, et cherchai a mieux voir le voleur: c'etait un enfant. Les joues encore ronde, le tein blanc. Il etait encore plus misérable que la femme que j'aidais. Je pouvais diserné mille petite blessure, et de la saleté à en mourir... La misère qui se rend encore plus misère, ce cycle imperturbable, presque mystique, qui arrange si bien les riches, et leur fait croire qu'il n'y sont pour rien, que tout est de la faute de la victime, la vérité est que cette enfant etait si désespéré qu'il n'avait que la force de voler un désespéré... Pourtant, je ne ressentais aucune tristesse, je ne pensais pas l'avoir sauvé, j'etais certain d'être un meurtrier, mais dans ma tête cela "sonna", m'apparut ,normal, voir que cet etat fut mon véritable etat.
J'utilisais une derniere fois "toucher du cadavre" pour une ulime guerisson de ma jambe . Cela finissa presque de la guérir, et je pus revenir a la prostituer sans douleur. Cette derniere m'attendais sagement, la souffrance l'avait rendu passive... La souffrance, raison de vivre, car raison de se battre, se battre, révolution; C'est fini dans cette tête ces penser en bordel... Je lui rendis son argent, un sourire timide se dessina sur ces lèvres, cela devait lui faire bizarre d'avoir été aider, et de ne pas rendre en "nature".
" Bien, allons chez moi, en faite, c'est cette maison, "chez moi" "
Elle m'ouvrit la porte et me laissa passé, peut être me voyait-elle comme un personnage de grande importance.
" Vous prendrez le lit du haut, ma collègue n'est pas la
- Je ne vais pas cherché a savoir où elle est. Et pour ce qui est du couvert?
- J'ai quelque truite, je vais les faire rechauffé, et nous mangerez, d'accord?
- D'accord.
Quelque minutes plus tard, j'etais assis face a une truite que je mangeais, les jambes enfin reposé et l'estomac plein d'autre chose que de poulet. Puis j'allais me couché, fatigué d'une arrivé peu commode.